L'Asa Sceaux : une ambition affirmée pour le basket féminin
Élue récemment à la présidence du club, Stéphanie Cailleux, ancienne joueuse professionnelle, incarne une nouvelle ère de leadership. Arrivée à Sceaux en 2011 en tant que joueuse, elle aspire désormais à maintenir l’équipe au plus haut niveau tout en envisageant une montée en Pro B (Ligue 2). « C’est un véritable challenge pour moi », déclare-t-elle.
Sous sa direction, le club mise sur l'accompagnement des joueuses, alliant performance sportive et soutien personnel. « Nous sommes notamment présents pour les aider à concilier leur engagement sportif et leurs études », explique Stéphanie Cailleux.
Anaëlle Le Bruchec, membre clé de l’équipe, souligne également l’importance de la cohésion et de l'engagement des joueuses pour atteindre les sommets. Le club participe régulièrement aux manifestations sportives organisées par la Ville comme les stages multisports ou Sport en famille. Stéphanie Cailleux souhaite également développer la communication de l’équipe sur les réseaux sociaux pour accroître leur visibilité ainsi que la présence des clubs et des joueurs dans la Ville. La saison promet d’être riche en défis et en succès, et l’Asa Sceaux est déterminée à briller sur la scène du basket féminin !
Interview de Stéphanie Cailleux
Pouvez-vous nous parlez de votre parcours avant de devenir présidente de l’équipe Asa Sceaux ?
Stéphanie Cailleux : « J'ai été joueuse de haut niveau pendant 19 ans. Je suis arrivée sur Sceaux en 2011 pour rejoindre l'équipe Fanion, le poste de secrétaire ainsi que le poste d'entraîneur jeunes m'ont été attribués dès mon arrivée. Cela fait donc 14 ans que je suis au club de Sceaux et c'est un honneur pour moi de prendre la tête de cette équipe NF1 anciennement dirigée par Monsieur PEREZ avec qui j'ai beaucoup appris. C'est un véritable challenge pour moi !»
Quelle est votre vision pour l’avenir de cette équipe ?
S.C : « Je vais tout mettre en œuvre pour que cette équipe reste à haut niveau et pourquoi pas lui faire intégrer la ligue 2 dans les années à venir. »
Comment comptez-vous accompagner les joueuses dans leur progression ?
S. C : « Sur le plan sportif, c’est l’entraîneur qui va faire progresser les joueuses sur le terrain mais en tant qu’ancienne joueuse je peux également apporter mon expérience. Sceaux a toujours été un club familial qui accompagne les joueuses tant sur le plan sportif que personnel. Nous sommes présents pour les aider à concilier leur engagement sportif et leurs études notamment. Nous faisons notre maximum pour qu’elles se sentent dans ce club comme chez elles. »
Quel est votre objectif pour cette année ?
S. C : « L’objectif de cette année reste celui qui avait été fixé par M. Perez, à savoir terminer dans les trois premières places du classement dans notre championnat. »
Souhaitez-vous mettre en place des changements ou des innovations ?
S. C : « Le seul changement qui va être opéré concerne la communication du club. Je souhaite développer les réseaux sociaux pour plus de proximité entre les joueuses et la communauté et ainsi augmenter notre visibilité. »
Comment souhaitez-vous renforcer les liens entre l’équipe et les habitants de la ville ?
S. C : « Nous avons la chance d’être très aidé par la Ville et nous participons régulièrement aux manifestations sportives qu’elle organise comme les stages multi sports ou Sport en famille. »
Quels sont les projets pour encourager les jeunes à s’impliquer dans le club ou dans le sport en général ?
S. C : « Cette année nous allons mettre en place un lien entre les jeunes du club et les joueuses. Elles vont intervenir lors de certains entrainements des jeunes, venir à certains matchs et parrainer une équipe. Pour inciter les jeunes à s’impliquer davantage dans ce sport, nous allons proposer des stages d’arbitres et d’entraînement en étant assistant coach. Cela leur permet d’avoir une autre vision de leur sport. »
Interview d’Anaëlle Le Bruchec
Depuis combien de temps jouez-vous au basket et comment avez-vous intégré cette équipe ?
Anaëlle Le Bruchec : « Cela fait maintenant 23 ans que je joue au basket. Je suis arrivée sur Sceaux en 2020, souhaitant concilier mes études pour devenir éducatrice spécialisée et mon engagement au sein d'une équipe compétitive en NF1. »
Comment gérez-vous l’équilibre entre vie personnelle et engagement sportif ?
A. LB : « C’est un équilibre que j’ai mis en place depuis de nombreuses années. J’ai commencé en sport-études à l’âge de 12 ans donc je suis habituée à concilier les entraînements de basket et les études ou les engagements personnels. Le plus difficile étant d’être parfois loin de sa famille. »
Comment l’équipe se prépare-t-elle pour les matchs ?
A. LB : « Notre coach décide des contenus d’entraînement. Nous avons également des séances vidéo qui nous permettent de voir les points à améliorer dans notre jeu et d’analyser le jeu de l’adversaire avec ses points forts et ses points faibles. »
Qu’est-ce qui, selon vous, peut aider l’équipe à se hisser au plus haut niveau ?
A. LB : « Tout a son importance, que ce soit la qualité de l’entraînement et l’engagement des filles. L’enjeu à venir est de réussir à maintenir une équipe soudée avec peu de changement de joueuses comme cela a été le cas les années précédentes. Pour maintenir une bonne cohésion sur le terrain et avoir des automatismes, il faut un noyau dur de joueuses qui ne change pas. »
Quel message souhaitez-vous adresser aux jeunes pour les inciter à pratiquer un sport ?
A. LB : « Le sport est la meilleure école de la vie. On rencontre des personnes aux profils variés et c’est très enrichissant. C’est une ouverture à l’autre. Le sport collectif permet d’apprendre à travailler en équipe, à s’adapter et à être à l’écoute de l’autre. Tous ces enseignements sont ensuite utiles dans tous les domaines notamment professionnels. Et faire du sport c’est surtout s’amuser ! C’est créer des liens d’amitié forts avec ses coéquipiers. Mes meilleurs amis sont issus du basket. »